L’homme moderne est un pressé. Scoop !

Inutile de gloser sur les raisons de la diligence urbaine, c’est ainsi et pas d’aujourd’hui.Ce qui est plus intéressant, c’est d’assister aux résultats d’initiatives qui font venir la nature dans le béton et le bruit.Et de ce fait, d’ajouter de la douceur et du beau au milieu d’un environnement minéral , fonctionnel, et parfois brutal.

Témoins ces enclaves de nature que ont squares, parcs, jardins urbains et jardins partagés (pas moins de dix en plein paris pour ces derniers!).

J’ai visité , sous une pluie battante, en ce mai 2017, le jardin de l’aqueduc, un jardin partagé sur un dénivelé , entre une voie ferrée active et des immeubles , dans le 14 ème arrondissement de Paris. C’est tout simplement réussi: c’est beau, c’est varié, tant en essences végétales qu’en recoins et nature d’espaces: qui une terrasse avec table et chaises, qui un mini-étang aux nénuphars, qui des sentes au paillage de mulch bordées de framboisiers, vigne palissée ou fleurs annuelles, ou encore une mini-serre.

Jeunes, retraités,actifs ou non, chacun y va de son écot pour animer cet espace de 1200 m2 .Je suis un méfiant de nature des initiatives d’état ou territoriales qui se veulent socialisation idéologique. Ca m’est insupportable. Mais là, point de tout cela. La Ville de Paris amène l’eau sur le jardin ,demande une animation publique par an, et les jardiniers en herbe domestique parfont en tout endroit ce jardin de quartier.Et il a 10 ans à ce jour! Je n’ai constaté aucune dégradation; il est ouvert à certaine heures de la journée et j’ai aimé voir une « sociétaire » de ce jardin dans sa mini-serre palisser des tomates alors que le déluge tombait!

Merci à vous, qui prenez part pour le bien de tous dans ces espaces de vie.

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