J’ai eu l’occasion rare et inespérée pour moi,quoique courte puisque 5 jours, de flâner dans Paris en ce mai 2017: objectifs annoncés: voir des jardins partagés, me promener au gré des squares parisiens que plus personne ne remarque (enfin surtout les parisiens…?), visiter quelques parcs comme Monceau, Montsouris etc

Plein les mirettes, les yeux heureux ,les kilomètres allègres, et une reconnaissance mêlée de bonheur au Créateur qui fait toutes choses bonnes et belles.

Bonheur aussi de voir ces foultitudes d’hommes de femmes et d’enfants profiter le mercredi de cette nature qui leur tend ses espaces pour s’immerger au vert, en plein Paris! Le provincial que j’ai toujours été voit là qu’on peut vivre de beaux moments dans la capitale foisonnante, pressée, suroccupée…mais restant somme toute humaine.

Ces arbres centenaires, bi-centenaires, offrant leurs ramures protectrices, ces couleurs de Fremotodendrons en arbre imprévus à mon programme, ces laburnocytises arborant -c’est bien le cas de le dire- leurs grappes épanouies, et bien d’autres Acer ou Fagus au tronc entrelacé…quel bonheur botanique, que l’on connaisse ou non les plantes. Car finalement, ce qui doit rester, c’est l’expression si diverse et pérenne d’une nature qui ne se lasse pas de dire: »Viens, va, vois,passe , je ne me lasse pas de t’exposer ma vérité de vie, d’agrémenter ta vie d’humain qui a le droit de m’admirer . je suis là pour te montrer combien cette vie peut être belle si tu veux bien la regarder hors de toi aussi. »

Oui, et il faut parler aussi de ces réussites de projet fédérateur comme le jardin partagé de  » l’Aqueduc », coincé entre une voie ferrée et des barres d’immeubles. J’y suis allé lors d’un orage; surréaliste et fascinant de se promener suivant ces sentes et détours pour tomber sur une mare, un potager prometteur, une cabanette, une serre tunnel,des terrasses invitant à se parler, à regarder, à déjeuner ensemble…

La ville invite à se dépasser, et ça semble marcher!

Marcher, c’est aussi ce que j’ai beaucoup fait, sans y penser, avec envie de voir, découvrir, s’arrêter un instant , cadrer… pour finir au grand palais vers cette exposition actuelle sur le thème de Jardins. Je pensais que 2 heures suffiraient.

3h30 plus tard, je sortais sans avoir vu le temps passer. Les arts et le jardin, un monde sans fin.

Amis du Vert, je vous engage à faire quand vous pourrez pareille expérience, qui n’a rien du Guinness des Records, et tant mieux. Dès que vous le pourrez. Le printemps reste la saison de la résurrection. Incontestablement, naturellement!!

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