« Moi, être au jardin, ça me fait du bien. »

Tout est dit; le résultat est tangible, sur cette simple action de sortir dans le jardin.Si 7 personnes adultes sur 10 ressentent le même bien-être dehors, qui plus est dans un espace clos de nature plus ou moins domptée, domestiquée et ordonnée, c’est que c’est indubitable.Cet essentiel qui fait du bien, il rejoint le besoin impérieux, quasi primaire, d’avoir un espace de vie sous le ciel, même si très fréquenté comme un parc.

pas sous un toit, aussi nécessaire, mais sous un ciel ouvert, ou un morceau de ciel.

Tiens, un balcon de 3m2:c’est déjà à l’extérieur, au contact du monde qui bouge, qui vit, qui court ou qui flâne; la vue sur la rue, avec des arbres, , le toucher d’une plante en pot , fleur, aromatique, bonsaï… La senteur de cette plante plus ou moins parfumée,le goût de cette fraise en bac , inégalable un instant furtif de saveur, car c’est la fraise que j’ai cultivée, attendue, désirée, offerte gratuitement à mon goût…et le bruit lointain de l’activité humaine…ou pas selon les heures…un bruissement léger d’eau d’une mini-cascade, celui d’herbes de graminées qui se plient au vent…

Les sens sont en fête, simultanément ou l’un après l’autre…peu importe, tant que m’envahit cette sensation inconsciente d’être bien là.

La pression du stress s’évanouit, cet espace qui est le mien me rassure,et j’y invite qui je veux y être. Contempler cette vie végétative qui croît suivant son ordre vital, savoir que je peux l’y aider, elle qui ne peut rien pour moi, sauf…d’être là.Ca invite à la patience, et à l’émerveillement. Mais oui !

Je l’ai peut-être achetée, puis plantée et je m’émerveille de voir qu’elle devient plus forte, plus belle sans que je pense à elle.Mais elle est là pour moi. Si je n’étais pas là, elle pousserait de toute façon …puis mourrait peut-être faute d’attention ( trop sec).

Au final, il y a à remercier l’auteur de cette vie ensemble, nécessité qui crée de la joie, très intérieure, silencieuse , emplissant mon besoin d’amour à sa façon.

C’est la gratuité du jardin.Même un coeur froid en est touché.Alors sois remercié, Toi auteur de toute créature, qui a ordonné suivant son espèce chaque élément de la Vie pour un bine Commun.

Le jardin permet de recentrer les priorités à qui veut bien s’en donner la peine.A la portée de chacun, de l’émotion au bonheur gratuit.Celui du Don , à moins de croire sèchement que les choses sont là et puis c’est tout.

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